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23/07/2024 - Distance parcourue dans la journée : 23 km - Distance totale parcourue : 23 km
Le réveil sonne à 5h30. Nous essayons de partir le plus tôt possible pour éviter les heures les plus chaudes de la journée. Un petit-déjeuner rapide avec les provisions préparées par le gérant du B&B, puis nous nous mettons en route. Dommage qu’il manque un café chaud…
L’air frais à l’extérieur nous pousse à quitter le « nid » aussi vite que possible. La ville est déjà en pleine activité. Nous savons qu’il nous faudra un certain temps pour la quitter : nous le considérons comme un échauffement pour l’étape de la journée.
Peu avant d'arriver en périphérie, nous trouvons un café ouvert : la journée est sauvée ! Nous prenons notre temps, car c’est une étape d’environ 20 km que nous couvrirons rapidement.
Nous entrons dans la zone industrielle, impossible à éviter, puis enfin… la SS17 ! Eh oui, car le dernier tronçon de ce qui était le Tratturo Celano - Foggia est devenu une autoroute à quatre voies. Pour l’éviter, nous suivons d’abord un chemin de terre parallèle à la route, puis nous empruntons des petites routes de campagne, allongeant un peu notre parcours.
Nous sommes en forme, donc la marche continue à un rythme tranquille, à travers des champs de tomates, accompagnée de bavardages. Nous oublions que nous sommes sur le Tavoliere des Pouilles et que, malgré la petite brise qui nous accompagne, les températures vont grimper. Dès la première pause, à mi-parcours, la recherche d’un peu d’ombre devient frénétique : il n’y a pas d’arbres autour et la chaleur est implacable.
Plus nous approchons de Lucera, plus les pauses deviennent fréquentes. Nous avons sous-estimé le problème de la chaleur et en payons le prix. Dans les prochains jours, nous serons plus vigilants !
Des oliveraies nous annoncent que Lucera se rapproche... mais on a l’impression de ne jamais y arriver. Puis, enfin, l’amphithéâtre aux abords de la ville nous confirme que la destination est atteinte. Le premier café que nous croisons est littéralement pris d’assaut et ses réserves de bière sont mises à rude épreuve. Nous profitons de ce moment de calme pour faire le point sur l’étape : si ce n’était pas pour la chaleur, elle aurait été très facile et praticable à vélo.
Je reviens toujours à Lucera avec plaisir. La promenade de l’après-midi dans la ville me rappelle les autres chemins parcourus le long des tratturi qui m’ont permis de la découvrir : cela me semble étrange de la traverser cette fois au début d’un périple qui se terminera dans plus de deux semaines en Abruzzo.
Trace du jour